Mon évasion en 1944.

II ne parlait guère de son aventure : il était de ces gens épris de liberté qui agissent en silence…
Ce n’est qu’en 1984, quarante ans après sa périlleuse aventure, qu’Albert Skivée avait accepté de raconter son évasion d’Allemagne en mai 1944, à la demande d’Eugene Dedoyard, président des anciens prisonniers de guerre de Nivelles. Voici son récit.

MARÉCAGES, SCIERIE ET FABRIQUE DE MINES
Après mon passage à DORSTEN et a NUREMBERG je fus désigné avec une trentaine de camarades pour le commando de MIMBACH à 5 km de SULZBACH-ROSENBERG, siège du Stalag XIII A. Logeant dans une salle de fêtes de ce petit village de 150 habitants, nous étions affectés au drainage d’une région très marécageuse. Je ne vous cacherai pas que cet hiver 40/41 a marqué notre mémoire de son cortège d’eau, de boue, de neige, de vent glacial à vous couper le souffle, de faim et de poux.

J’étais homme de confiance du commando 919 où une entente parfaite régnait, d’autant plus que certains travaillaient dans des fermes et y volaient beurre, oeufs et poules pour compenser la médiocrité de nos rations quotidiennes.


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