Numéro spécial consacré aux congrégations religieuses à Nivelles jusqu’à nos jours.

La crise profonde provoquée au sein des institutions religieuses de l’Ancien Régime par Luther dans le courant du 16° siècle aura eu comme conséquence, secondaire aux yeux de certains, de resserrer les rangs dans ces mêmes institutions. Les documents apparus dans la suite nous permettront de faire le point sur la situation à une époque plus favorable aux associations et autres ordres religieux implantés dans l’aire géographique Meuse-Moselle, à Nivelles en particulier.
Un bref rappel est cependant nécessaire afin de donner une idée, succincte il est vrai, de l’organisation du mouvement religieux au sein de l’Eglise. Les célèbres capitulaires d’Aix-la-Chapelle, dus à Louis le Pieux et publiés en 816 et 817, vont ainsi consacrer la distinction, toujours de mise actuellement, entre chanoines et moines.

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A. Ordres SECULIERS

1. Chanoines séculiers de Saint-Paul.
   Apparus dans le courant du 10e siècle après avoir été dépendants, comme Bénédictins, du monastère institué par sainte Gertrude.
   Fin en 1796.
2. Chanoinesses séculières de la collégiale Sainte-Gertrude.
   Apparues courant 9e siècle pour se substituer aux Bénédictines du 7° siècle rassemblées en chapitre
   par sainte Gertrude.
   Fin en 1797 avec l’expulsion des dernières chanoinesses et de leur ultime abbesse, Madame la Comtesse Vander Noot.

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B. Ordres REGULIERS

1. Les Annonciades Royales
   Congrégation due à Jeanne de Valois (1464-1505), fille de Louis XI, ancrée au château de Bourges
   et ayant reçu l’approbation du pape Alexandre VI en 1501. Appelées parfois «Annonciades rouges »,
   elles se conformaient à la règle franciscaine.
   xxx La congrégation établie à Nivelles en 1608 sera dissoute dès 1784. Leur couvent avait son entrée donnant sur l’ancienne rue Saint-Maurice, face à la Baume.
2. Les Carmes réformés ou déchaux.
   Sur pression de sainte Thérèse d’Avila, saint Jean de la Croix (1542-1591) lança en 1568 la réforme
   des Carmes reconnue par le Pape en 1580.
   xxx Etablis à Nivelles rue de Mons en 1676 et après moultes difficultés pour imposer leur présence, les Carmes durent se disperser en 1796.

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