Numéro Spécial : Franz Dewandelaer 1909-1952

50 ans après.
À la découverte d’un père

Bruges, août 1952, Franz Dewandelaer meurt à l’âge de 43 ans.
Août 1952, Yvan Dewandelaer, son fils, envoyé en colonie de vacances en Suisse (pour l’éloigner pendant la grave intervention chirurgicale que devait subir son père), réalise brusquement qu’un grand vide s’est creusé dans sa vie.

A neuf ans, quel souvenir garde-t-on de son père ?
Quelques « flashes » fixés en instantanés dans la mémoire… L’image d’un père barbu à l’abondante chevelure ondoyante, constamment environné de papiers et de livres. Les recommandations d’une mère : « Ne fais pas de bruit, papa travaille ». Une rapide traversée, la main dans la main, de l’imprimerie Quinot frères — l’odeur du papier, de l’encre, des solvants. Les casses immenses remplies de ces caractères de plomb et de bois (outils disparus aujourd’hui). Le vacarme des platines, le bruit de succion des pédales.
Le calme d’un studio de radio à Mons, des techniciens dans leur aquarium, l’observation silencieuse, assis dans un coin, de l’enregistrement d’une émission. Flashes de voyage : week-end à Luxembourg, randonnées en France, entassés dans la 4 cv Renault. Le soleil de Gavarnie, les omelettes du Mont-Saint-Michel.

L’image d’un père toujours affairé.
Travail, création, tourisme, recherche de documentation et autoformation. La lampe qui veille tard dans la nuit, les pyramides de papiers, de journaux, de revues et de livres. La radio écoutée au casque, pour laisser dormir les enfants.
Ces flashes sont bien peu de choses pour combler le vide laissé en ce mois d’août 1952.

……..

Poésies

 » Bètchs à pinchète. »
 » Dans le parc. »
 » Le prisonnier. » [ à Hector Roland, en prison ]
 » La clef. »
 » Ce vieux paysan morne. »
 » Baulé. « 
 » Ma maison natale. »
 » Je pleure tes cheveux. »
 » Carnéval. »
 » Octope. »
 » Place Saint-Paul. »
 » Concert dè carion. »
 » Pou n’pouffiasse. »
 » L’brasseu. « 
 » Swèrée. »


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