Numéro Spécial : Numéro Spécial : P.T.T. – Poste Télégraphe Téléphone

Numéro spécial consacré aux P.T.T. – Poste Télégraphe Téléphone

PARTIE A – dans le monde en général …
LES PRÉMICES DES SERVICES POSTAUX – Comment communiquer ?

Communiquer avec ses congénères a été, de tout temps, un désir irrépressible, chez nos ancêtres. N’étaient le transport à distance, le manque criant de moyens de locomotion rapides et surtout l’absence mal ressentie d’un intermédiaire « universel » sous forme écrite, ces mêmes
ancêtres auraient connu un développement sociétal [MERCI MR D’HAENENS] probablement beaucoup plus rapide, mais arrêtons là nos regrets car on ne refait pas le monde à la lumière du simple recul des siècles …

Toujours est-il qu’on peut, sans crainte de se tromper, affirmer que la communication, quelle qu’en ait été la forme originelle, avait eu pour cadre les peuples premiers du monde – quel saut en arrière puisque pratiquement de 6.000 années ACN !-, ces hominiens aux prises avec les rudiments de langage et désireux d’en faire partager l’extraordinaire utilité avec leurs voisins. Que ce soit en signe de paix ou comme déclaration de guerre d’ailleurs.

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Partie B : à NIVELLES
LE SERVICE POSTAL A NIVELLES

Au 17° »siècle, ce sont encore des coches et des pataches [VOITURE PUBLIQUE PEU CONFORTABLE, DIT LE LAROUSSE ILLUSTRÉ, CE QUI N’AUGURE RIEN DE BON … POUR LES FONDEMENTS] qui assuraient le transport tant du courrier que des voyageurs pour la ville de
Nivelles et ses environs immédiats.
Première trace de la circulation du courrier vers la cité et en provenant : dès 1716, l’échange de courrier se fait par des messagers. C’est ainsi qu’un certain Charles Ignace DERUE (ou Delrue) est nommé à cette fonction le 10 juin de cette même année, mais il ne va pas pouvoir s’en sortir, et c’est contraint et forcé par les dispositions de son contrat qu’il doit céder les rênes à son frère Adrien, pour quelque 10 années.
Par contre, l’aîné de la famille, mentionné plus haut, fut destitué pour avoir manqué de respect à sa maman !

Autre titulaire le sieur Joseph HENNAU, chargé de la relation journalière avec Bruxelles, au départ de sa remise sise au coin de la rue de l’Evêché, face à la rue de Namur.
Il ne faut pourtant pas croire que Nivelles était simplement reliée à la seule ville de Bruxelles. Vous allez pouvoir en juger, mais rappelons qu’à cette époque encore, les messagers
dépendaient, pour l’autorisation d’exercer la profession, du bon vouloir de l’abbesse et ceci pour de nombreuses années encore, précise Joseph Gauze.

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