Un avenir pour notre passé : Les remparts de Nivelles.
Auteur : VERHEYEN Philippe
Avant-propos et Historique de la ville
- ……les villes brabançonnes, Nivelles une des premières, s’empressèrent de s’entourer de murailles après avoir obtenu l’autorisation de l’Empereur et du Duc, sans frais pour l’Etat et à la condition que les habitants pourvoiraient eux-mêmes à leur propre défense. Ce n’était pas une mince entreprise que d’élever une enceinte fortifiée entourant toute la ville ; elle exigeait une ferme volonté, de grands travaux et de grandes dépenses.
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Descriptions des fortifications et origine des remparts
- Nos fortifications, sans être précisément formidables, étaient cependant remarquables et très importantes pour leur époque…….Un texte de 1263 nous apporte le témoignage concernant l’enceinte fortifiée de Nivelles à cette époque….
Les portes et les tours
- Porte de Charleroy…….La tour Simonne…….La porte de Mons…….La porte de Soignies …….La porte Sainte-Anne……..La porte de Bruxelles ………La porte de Namur ……… A la rue Saint-Georges……..
La rivière «La Thines»
- En construisant nos remparts, l’entrepreneur avait ménagé, dans ceux-ci, à deux mètres à gauche de la porte de Namur, deux aqueducs destinés à recevoir et à transmettre à l’intérieur de la cité les eaux de la Thines. Ces canaux avaient 2,8 mètres de hauteur sur 1,9 mètres de largeur ; celui de gauche, à 1,5 mètres de profondeur, reçoit les eaux du ruisseau Michau. Ils n’étaient séparés que par un mur de 40 cm d’épaisseur et à 20 m de profondeur, ils déversaient leurs eaux dans un aqueduc unique qüi bientôt apparaissait à ciel ouvert dans la ville, qu’il traverse en faisant une courbe ayant pour centre la porte de Bruxelles
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Le Merson
- Par un moyen des plus simples, on utilisait les eaux du moulin du Wichet pour la défense des remparts du bas de la ville en cas d’insuffisance des eaux de la Thines ou dans toute autre circonstance critique. En partant du moulin précité, les eaux sont reçues dans un aqueduc d’un mètre et demi de largeur et de deux mètres de hauteur avec une pente de huit millimètres par mètre. Cet aqueduc, connu sous le nom de Merson, après avoir parcouru souterrainement du sud au nord plus de deux mille mètres, venait déboucher à l’extrémité de la rue Sainte-Anne
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Que reste-t-il de nos remparts ? et conclusion
- Si on examine ce qui reste aujourd’hui de nos remparts, on peut se rendre compte d’une part, que ceux-ci existent encore en maints endroits dans la ville actuelle mais, d’autre part, qu’ils sont encore visibles facilement à proximité de certains boulevards, notamment……Lorsqu’on connaît l’importance des musées communaux, l’attachement que Nivelles a toujours accordé à son patrimoine, le regain d’intérêt pour l’histoire locale, il nous reste à mettre tout en œuvre pour que ce qui reste des vestiges soit mis en valeur et préservé, enfin, d’une destruction sauvage……
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