On en parle à Nivelles.
Auteur : C’est à une étude de « Tristan et Yseult », une oeuvre de
Auteur :
C’est à une étude de « Tristan et Yseult », une oeuvre de jeunesse de Jean Delville, que Mme Francine-Claire Legrand, conservatrice du Musée d’Art moderne, a consacré une Conférence de Midi au Musée d’Art ancien. La conférencière a d’abord rappelé les débuts du peintre : son maître Portaels, sa passion de jeune homme pour les thèmes sociaux, sa collaboration avec la « Jeune Belgique », ses talents de poète et de théoricien. Puis se situe la si importante rencontre avec Péladan (ce Français qu’on appelait le Mage). Delville est ainsi mis en contact avec l’Ordre de la Rose-Croix et participe à une véritable croisade esthétique dont l’idéalisme se mêlera à la spiritualité (pas de réalisme, des portraits qui représentent l’essence d’un être, faire du beau en s’écartant de la vie contemporaine : bref, le triomphe de l’allégorie et du symbolisme). Partant ainsi du principe que l’idée crée la forme, Jean Delville animera plusieurs salons en Belgique dont, en 1896, le Salon d’Art idéaliste.
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NECROLOGIE : Notre association déplore la mort de deux de ses membres d’honneur : Monsieur Alfred Heymans, adjudant-chef de Gendarmerie, et Monsieur Louis Vanhoeck, vice-président de la section de Nivelles de la F.N.A.P.G. Monsieur Vanhoeck a toujours encouragé nos efforts et il préparait pour notre revue une étude sur nos chemins de fer. Son mauvais état de santé, hélas, n’a pas permis de la terminer. Nous garderons de ce brave homme, si dévoué à la cause des P.G., un souvenir inaltérable.
Etude sur un fragment de graffiti retrouvé au cours des fouilles effectuées en 1949-1952 dans la Collégiale Sainte-Gertrude à Nivelles : Les découvertes archéologiques faites au cours de ce XXe siècle font l’objet de nombreuses lignes dans les colonnes de la presse quotidienne et autre par l’intérêt qu’elles suscitent pour l’histoire tant locale qu’internationale. L’identification des nombreux documents : pierres et objets de toutes espèces retirés du sous-sol de nos régions gallo-romaines, ne donne pas toujours le résultat espéré. Les découvertes n’en sont pas moins des preuves officielles de l’implantation chez nous de telle ou telle civilisation. Il faut, évidemment, recourir aux sciences auxiliaires de l’histoire pour percer le secret que cache tel ou tel objet retrouvé, telle ou telle épitaphe ou fragment de celle-ci. » L’épigraphie Latine est une de ces sciences auxiliaires de l’histoire » de Rome, et son importance en ce qui concerne le domaine des antiquités u romaines est tout à fait considérable n (1). Epigraphe (du grec épigraphe, inscription) signifie écrit sur une matière durable : pierre, terre cuite, métal, verre, os, stuc, mosaïque, etc .. aussi tous ceux qui s’intéressent à cette science sont désignés du nom d’épigraphistes. Celui-ci s’occupera donc des inscriptions se trouvant sur ces objets très hétéroclites; la chose n’est cependant pas si simple jour un profanateur, aussi devra t’il recourir à des ouvrages spécialisés; de plus, il devra étudier convenablement son graffiti…..
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