Que d’eau ! La Dodaine a débordé, on l’a échappé belle ! Si ‘l Dodinne desboûrdroût, tout Nivèle pèriroût !

La Dodaine a débordé
Une malédiction s’abat sur Nivelles. Trois jours et trois nuits ! Vous avez bien lu. La pluie n’a cessé de tomber sur Nivelles depuis trois jours et trois nuits. Le grand étang du parc de la Dodaine a débordé.
Les berges se sont effondrées. Les allées pourpres, la voirie, le pied des arbres.
Tout est sous eau, tout est désolation. Un torrent dévale vers la ville. Notre magnifique parc à fleurs n’existe plus. Le centre a dû être évacué d’urgence. Plus aucune âme qui vive. Les 24 Apas ne sont plus que fontaine qui régurgite vers le quartier des brasseurs. Le « Merson » déverse son trop-plein sur la Grand-Place. Et l’eau monte, monte.
Les toits des maisons sont désormais sous eau. Le plus vieil habitant, Jean de Nivelles, ne sonne plus les heures. On chuchote même que Noé se serait arrêté à la Montagne du Parc. Allez savoir.

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 » La Dodaine. » (WILLAME  Georges) 

Si la Dodaine avait voulu,
Lenturlu,
Quand elle sortit de sa source,
Diriger autrement sa course
Et vers Petit-Roeulx s’épancher,
Qui donc en eût pu l’empêcher ?
Sans avoir à franchir de plaine,
Si la Dodaine avait voulu,
Lenturlu,
Elle aurait dépassé Grand-Peine


Si la Dodaine avait Voulu,
Lenturlu,
Longeant la rue Poulée,
La Thines une fois traversée,
Elle enjambait la station,
Noyait le vieux Sotriamont
Et la marche de ses conquêtes,
Si la Dodaine avait Voulu,
Lenturlu,
Submergeait Saint-Pierre à Broquette.

……..


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