Rencontre avec Henri Gourdin

Quand on nait Aclot, on le reste : Henri Gourdin vient de publier, après vingt et quelques livres chez des éditeurs français, un récit inspiré de son enfance et de sa jeunesse nivelloise. Nous l’avons rencontré à cette occasion.
Son livre « 33 Grand-Place » sous-titré « Une vie dans les Trente Glorieuses » fait témoignage de la vie de son père Michel Paulus, une personnalité aclote méconnue.

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LE RIF. Je vois à la liste de vos œuvres que vous êtes romancier, essayiste et surtout biographe.
33 Grand-Place, votre nouveau livre, se présente comme une biographie de votre papa, bien connu des Nivellois du siècle dernier, mais on vous y découvre également ainsi que les avatars de la vie nivelloise.

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HG. Michel Paulus a eu la vie d’un commerçant et d’un père de famille de son temps : quatre vingt-deux ans sous le regard inquisiteur de Jean-de-Nivelles dont soixante 7j/7 avec son épouse nivelloise et quarante 6j/7 au comptoir du magasin nivellois créé par son beau-père nivellois.
Une vie comme on n’en voit plus ou si peu. Inspirée par des valeurs qu’il a réussi à transmettre à ses six enfants et ses trente-quatre neveux et nièces : la modestie, la bienveillance, l’attention à l’autre, l’humour… Des valeurs que nous tentons vaille-que-vaille de suivre et de transmettre à notre tour, sous le regard parfois encore proche et souvent plus lointain de Jean-de- Nivelles.
Avec une petite différence : 12 000 habitants à Nivelles en son temps, 30 000 aujourd’hui.

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