Rencontre… Gino Badari, responsable de Montedison en Belgique.

MONTEDISON s’implante à Nivelles. Pour en savoir plus, nous avons interrogé le responsable en Belgique de cette multinationale, la deuxième en importance en Italie après Fiat !

M^r Badari, un peu désabusé par les réactions de nos ministres, s’est par contre montré très favorablement impressionné par les programmes d’enseignements moyen et universitaire et la qualité des ingénieurs techniciens belges. (En outre», nous dit-il, «en Belgique, on parle trois ou quatre langues : c’est important pour un centre européen» !

 Quelle est l’importance de votre société ?

– Au départ, MONTEDISON est née de la fusion d’EDISON (électricité) et de MONTECATINI (industries minières de Toscane).
Le premier élément, attiré par la chimie à haute consommation d’énergie comme le PVC, voulait s’associer avec le deuxième, désireux de traiter de la chimie de base comme les polypropylènes.
MONTEDISON, au chiffre d’affaires de 18.000 milliards de lires, dont 37 % avec l’étranger, occupe 68.000 personnes dont 6.000 liées avec des sociétés étrangères. Le bénéfice de 100 milliards de lires en 1985 atteindra 500 milliards en 1986. Pourquoi une telle croissance ? Parce que la firme a rationalisé la chimie et s’est lancée dans des productions très qualifiées, vers une technologie haut de gamme, accordant moins d’importance à la chimie de base.

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