Sainte Gertrude… Autrement.

Fille de Pépin le Vieux, Maire du Palais d’Austrasie, et d’Itte d’Aquitaine, Iduberge si vous préférez, Gertrude vécut entre 626 et 659 dans ce qui allait devenir la terre aclote bien des siècles plus tard.
A la mort de Pépin, Itte, en plein accord avec Gertrude et avec l’aide combien précieuse de saint Amand, alors évêque de Maastricht, décide de fonder une abbaye, dont sa fille sera la première abbesse.
Parmi les biens hérités de son défunt mari, Itte choisit la vallée de la Thines et la « villa » qui l’englobe comme lieu définitif d’implantation de la nouvelle abbaye, biens qui sont l’objet de la convoitise des courtisans
mérovingiens.
L’abbaye se développe au fil des siècles connaissant une multitude de temps forts et surtout des miracles ayant Gertrude comme principale protagoniste.
C’est sur la base de ces multiples interventions miraculeuses que Gertrude, sainte Gertrude dès ce moment, va faire partie du monde des canonisés.
Nous sommes alors au 12e siècle, en plein Moyen Age.
Gertrude va d’abord s’imposer comme la protectrice des voyageurs, en relation directe avec la légende de la coupe à boire au moment de se mettre en route, la « sente Gheertruit minne », en latin « potus amoris », en allemand « Geertrud minne » sur le modèle du rite germain ancien mis en scène à de nombreuses reprises par Richard Wagner dans ses interminables et somptueux opéras.

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