Souvenirs… Les G.V.C. [Gardes Voies et Communications]

Pour la plupart des jeunes et même des moins jeunes d’aujourd’hui, ces initiales n’éveillent aucun souvenir. Mais parmi ceux qui ont connu les années quarante, certains se rappellent des «GARDES VOIES ET COMMUNICATIONS», la dénomination officielle des troupes auxiliaires d’âge mûr dont la mission était, lors des mobilisations préliminaires au dernier conflit mondial, de surveiller les voies de communication, gares et ponts, importants et même parfois secondaires.

Ces vieux «rappelés» s’intitulaient eux mêmes les «vîs paltots», étant donné leur âge avancé pour un service militaire actif. Ils avaient en effet pour la plupart entre 35 et 40 ans. C’est dire qu’aujourd’hui, il n’en reste plus beaucoup en vie…

Lors de la première mobilisation de 1938, qui dura du 28 au 30 septembre, leur équipement et leur armement étaient lamentables : peu d’uniformes complets, manque de fusils… Certains pelotons étaient même armés de… bâtons ! ! ! En 1940, lors de la seconde mobilisation, la situation s’était toutefois améliorée. Pour Nivelles et les environs, la cuisine centrale des G.V.C. ainsi que leurs magasins étaient installés dans les locaux de l’ancienne académie de musique, rue du Wichet, aujourd’hui disparus et remplacés par des immeubles à appartements. Les G.V.C. nivellois, appelés tout d’abord P-P-R. (Pieds de Paix Renforcés), étaient commandés en 1938 par un officier de réserve, le commandant Schmidt, dans la vie civile chimiste à Chassart, et en 1940 par le commandant Willaime, enseignant à l’Ecole Normale de Nivelles (1), secondé par le premier chef Devière.

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