Une Collégiale restaurée depuis déjà 20 années.

Rappelez-vous : un mois de septembre 1984 littéralement infernal, allant de la visite royale légèrement anticipée aux trois jours de réjouissances diverses, autour du dimanche 22 septembre, mémorable entre tous — parmi la quinzaine festive prévue par le Comité — qui ponctuaient la fin tant attendue des travaux de restauration de notre collégiale martyre depuis l’inoubliable 14 mai 1940. Un certain Lucien Glibert était bourgmestre pour l’occasion — nous relatons sa disparition dans le présent numéro du RIF —, et dut se dépenser sans compter pour mener à bien cette entreprise marquante à bien des égards, matériels autant que financiers.
Madame la Collégiale se porte bien, merci pour elle, mais, ont Surgi, immanquablement, les habituels problèmes d’infiltrations d’eau, de « crottes » de pigeon, de traces noires.

Le 14 mai 1940, la Collégiale est martyrisée lors du bombardement de Nivelles. Le 23 septembre 1984, le Cardinal Daneels bénit la Collégiale, enfin entièrement restaurée.
Quelques petits rappels : milieu du 7° siècle, construction d’une église funéraire de l’abbaye de la future Nivelles. Cet édifice sera remplacé au fil des siècles par d’autres églises et, enfin, en 1046, par la collégiale actuelle qui subira au fil des ans diverses transformations. 14 mai 1940, Nivelles est bombardée, le clocher s’effondre ; l’avant-corps, la châsse et les voûtes de la nef centrale sont gravement endommagées.

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