Une Pensée pour Paul Collet


Nivelles – La Rochelle

Les morts revivent quand on se souvient d’eux ! Oui, bien sûr, mais sollicités en permanence par tant de problèmes, gagnés par cette fièvre que propage l’époque contemporaine, avons-nous encore le temps pour regarder en arrière et remettre le passé au présent ? Il faut interrompre volontairement cette course insensée, faire halte & retrouver, au rendez-vous de la mémoire, ces ombres qui, dans l’invisible, demeurent nos compagnons, nos guides et nos conseillers. Le souvenir est un devoir que nous impose la reconnaissance et, aussi, le souci d’une continuité sans laquelle l’histoire humaine ne serait qu’un chaos. Il y a un peu plus de quinze ans, je consacrais un « papier » à Paul Collet.
Et j’écrivais : « Paul Collet est mort le 22 juillet (1952), dans la cité à laquelle il avait dédié entièrement son œuvre. Sa disparition est passée quasiment inaperçue. Elle a été aussi discrète qu’avait été son existence demeurée toujours fidèle à sa petite patrie…. » Très attaché à Nivelles, où il avait vu le jour en 1889, Paul Collet n’était jamais parvenu à se soustraire aux envoûtements locaux. Il n’avait d’ailleurs jamais cherché à se dégager de leur tendre et vigoureuse emprise. Nivellois de naissance, Paul Collet n’était-il pas aussi – et surtout – Nivellois de vocation ? Il avait entrepris des études de Droit. Avocat puis avoué, juge de paix suppléant du canton de Nivelles, il avait finalement accédé à la dignité de bâtonnier de l’Ordre. Accaparé par la politique, il était devenu député de Nivelles. Nivelles, ainsi, est toujours demeurée au centre……


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