Vécu, quelques souvenirs de l’évacuation en 1940.

Nous avons pu disposer du récit d’exode écrit par Renée Gondry à propos d’elle-même et de sa famille, récit qui lui tenait énormément à cœur en tant que relation toute simple, mais venue vraiment du tréfonds d’elle-même, de ces événements qui ont marqué quantité de Nivellois qu’elle côtoie encore aujourd’hui.

Vendredi 10 mai 1940, 5 h du matin : Nivelles est bombardée à hauteur de son champ d’aviation. Papa nous fait regarder les avions allemands qui survolent le faubourg de Namur.
C’est la guerre ! midi, 13 h, 14 h, 15 heures. Les chars français montent déjà la rue de Namur. Tous les Nivellois sont sur les trottoirs, avec fleurs, lilas, boissons, cigares.
Mon grand-père maternel, très francophile, distribue à qui mieux mieux des cigarillos aux soldats français.

Samedi : rien de spécial.

Dimanche : normal.

Lundi: on apprend que tous les jeunes gens à partir de 16 ans (je crois) et plus doivent se rendre mardi matin 14 mai à la gare du Nord pour y embarquer dans un train qui va peut être les diriger vers Toulouse. Avenue Albert et Elisabeth et environs de la gare du Nord, tout est noir de monde.

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