Viticulture » à la belge «

Auteur : LECOCQ Georges Joseph Gauze m’avait, en son temps (en 1990), affirmé que l’on aurait

Joseph Gauze m’avait, en son temps (en 1990), affirmé que l’on aurait encore pu, vers 1950, repérer des traces de culture viticole en quelques endroits du Mont Saint-Roch. Confirmation m’en avait été donnée tout aussitôt par Tarlier & Wauters dans leur ouvrage de référence sur l’histoire et la géographie des communes belges (+/- 1860). Le moment est venu, au gré de l’intérêt plus que renaissant pour ce genre de culture, d’en faire une esquisse historique pour
la région et de s’attarder sur le cas de Nivelles, où, de façon assez inattendue, existe depuis une dizaine d’années un vignoble productif, dont le propriétaire n’est autre que le directeur de l’Hôtel Nivelles-Sud. Anecdote : les 18 Canadiens, du nom de «Bournival», en furent les premiers découvreurs lors de leur retour sur «leurs» terres natales en 2001, sous la conduite de votre serviteur.

MISE EN BOUCHE
Tout le monde sait, ou devrait savoir, que le monde antique foisonne de références à l’un ou l’autre état d’ébriété – Sylène n’est pas en état de nous démentir, non plus que Bacchus ou Noé cherchant en vain l’entrée de l’Arche ! quant à Dionysos, ce qui nous apprend que cette euphorie, devenue courante de nos jours, provient d’un abus caractérisé de la chose « alcoolisée », sous forme de cervoise, puis de bière de mieux en mieux achevée, d’alcools bruts bien souvent mal distillés ou encore de vin pas très bien élevé (!).
Nous y sommes, mais c’est diablement plus compliqué qu’on le croit.
En effet, ce sont les Géorgiens qui semblent avoir exploité, les premiers, le fruit de la vigne pour en faire ce nectar toujours très apprécié en ce XXIe siècle.
Nous sommes alors aux alentours immédiats de l’an 5 000 avant J-C.
Avec les siècles, l’élaboration de ce qui porte dorénavant le nom de « vin » (vinum en latin, oivoo en grec, wine en anglais …) va progresser pour devenir pratiquement un objet de délectation n’était le pinard que l’on rencontre encore dans la France profonde, au fin fond de ces irremplaçables cafés qui font tout l’agrément de la dite France.

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