L’ idéaliste Auguste Levêque

L’année 1913 : les démêlés avec Paul collet.

Les dialectologues auront constaté que Levêque écrit le wallon d’une façon bien personnelle. Il ne veut pas se plier à la discipline de l’orthographe « Feller » (*).

il écrit : (30-12-12)
« Pou Js. Feller, djè n’sus ni dè s’costé, pou les vers surtout
— In hiatus né li fait ni peu, hazard ? Mais avè s’dérée i d’è pieuvrout
— Mais ça n’a poun d’impourtance, tous les patwès d’vant disparaite in djou
— Pour mi, no langatche dwet jiesse escrit d’manière qu’o vwée el français padzous, net’mint. Pou l’liégwès non fait, c’est seur.»
(« Pour Js. Feller, je ne suis pas de son côté, pour les vers surtout
—Un hiatus ne lui fait pas peur, sans doute ? Mais avec sa denrée il en pleuvrait
— Mais ça n’a point d’importance, tous les patois devant disparaître un jour
— Pour moi, notre langage doit être écrit de manière qu’on y voie nettement le français en dessous. Pour le liégeois non, c’est sûr.)

Levêque réaffirme sa position (2-1-1913)
« Pou mes bias sonnets, vos d’ârez tant qu’vos vourez, mais à n’condition, c’est qu’vos les donn’rez tels què d’les arai faits…..

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