Nivelles et ses enfants de la balle pelote

Auteur : LECOCQ Georges   INTRODUCTION Classiquement, nous avons attaqué le sujet, populaire par excellence,

INTRODUCTION

Classiquement, nous avons attaqué le sujet, populaire par excellence, qu’est le jeu de balle sous toutes ses formes en en faisant tout d’abord un petit historique. L’essentiel était de bien distinguer le cheminement suivi au fil des années par la balle pelote et par celle au tamis, devenues très vite deux disciplines distinctes. Se reporter aux RIF n° 484 & 485.

Puis, ce fut la mise d’accent sur notre sujet principal, à savoir la balle pelote, avec ses règles, son évolution en gros, son succès incontestable auprès des foules avant de connaître les affres d’une perte de vitesse irrémédiable, le tout assaisonné de diverses anecdotes, parmi des centaines il est vrai, vous préparant au troisième gros morceau du copieux menu, à savoir ce qu’il en est advenu à Nivelles.

Beaucoup de connaisseurs n’hésitent pas à qualifier de berceau de la discipline, au moins dans la partie brabançonne du pays dirons-nous en faisant abstraction d’un chauvinisme malvenu. Nous vous proposons de passer en revue la plupart des temps forts du sport ballant dans la capitale du Roman Pays à travers l’épopée — car c’en est bien une — du grand club local, la Société de Jeu de Balle Nivelles Espérance CEDEP ASBL. Mais cette dernière société n’a vu le jour qu’en 1965.

Reste donc à combler du mieux possible l’histoire de ces cent années et plus de gestation et de développement.

LES VRAIS DEBUTS A NIVELLES

> Pour bref rappel, au commencement, c’est-à-dire vers 1850, était le règne à la fois de la balle d’Ath et de la petite balle au tamis ; c’est donc bien le Hainaut qui est sert de référence en matière de balle pelote. Le Brabant suit de loin, et l’on évoque, via l’une ou l’autre affiche, l’organisation de luttes de kermesse à Nivelles tout au long du XIXe siècle, sauf, bizarrement, pendant la période 1859-1865.
Mais, insistons sur ce dernier point : il s’agit d’organisations ponctuelles, et non de mise sur pied d’une équipe représentative à demeure exercée dans un championnat national. Ainsi, en 1857, sont commentés dans la presse localo- régionale les luttes et résultats d’un championnat nivellois « à la grosse balle d’Ath ». Mais étonnamment, point d’équipe aclote au classement.

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