Un parangon du flamingantisme collaborationniste à Nivelles (Auguste Borms)

Il y a cent six ans, l’an de grâce 1902 vit notre bonne ville accueillir deux Flamands qui étaient aussi deux catholiques.
Leur souvenir s’est largement estompé et, pour ce qui est du second, pratiquement effacé, du moins en ce qui concerne son bref séjour nivellois.
Le premier est Guillaume Govaerts, un Trudonnaire venu chez nous pour succéder à Elisée Van Haelen en tant qu’ingénieur architecte de la Ville et, l’année suivante, comme directeur de l’Académie de Dessin. Il quittera la cité « aclote » en 1912, après dix ans, pour exercer la même fonction — ingénieur architecte urbain – dans sa ville natale. Rappelons que, entre autres réalisations, il acheva en nos murs la construction de la nouvelle église du Saint-Sépulcre par l’édification du porche d’entrée en 1909 et celle de la tour en 1911 (1).

Le second — celui qui nous occupe ici – n’est autre qu’Auguste BORMS, un des hérauts les plus fameux de la collaboration poussée jusqu’à l’intelligence avec l’ennemi, pour la plus grande gloire d’une Flandre indépendante

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