On en parle à Nivelles et Ailleurs.
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Le Souper de « Wallonie Libre » : C’est le samedi 20 mars que la section de Nivelles de « Wallonie Libre » a organisé son troisième souper annuel. Celui-ci s’est déroulé dans une ambiance bien wallonne, c’est-à-dire follement gaie. Plusieurs personnalités sans distinction d’opinion politique y assistaient. Pas de discours politique; M. Bila, trésorier, excuse M. le président E. Delvaille, empêché pour raison de santé, et remercie tous ceux qui avaient contribué à la réussite de cette fête fraternelle : allocution entrecoupée de bons mots pour rire. Ensuite, il invita M. G. Charles à dire quelque chose pour créer l’ambiance, si cela était nécessaire ! Celui- ci s’exécuta avec plaisir en un savoureux wallon : petit discours plein d’humour, mais aussi soulignant quelques vérités qui firent rire et réfléchir. En voici quelques extraits : L’année passé, in djoû comme audjoûrdû, nos avons ieû n’pougnée dè plaisi. C’est Janette qui dit ça à Batisse Pantchou Kand l’twèle s’erlèfe pou l’prolôgue dè l’Roûse dè…….
Il y a Cent Ans… à Nivelles : Le feu a éclaté dimanche vers midi (2 avril 1871) à la ferme la Tilleraye, sous Monstreux, contre la limite du territoire de Nivelles. A l’exception des chevaux, du bétail et du corps de logis, qui est intact, ainsi que le mobilier qu’il contenait, tout a été réduit en cendres : il ne reste des bâtiments que les murs. Une partie considérable de tabac, d’importantes provisions de pommes de terre, tout un magasin de paille, ont été anéantis. Des voisins, une foule de personnes, sont accourus pour porter secours ; mais l’eau était éloignée, et pas une pompe à obtenir. On était accouru demander les pompiers de Nivelles, mais l’échevin que la chose concerne était absent et M. le bourgmestre renvoya, dit-on, à l’avis du secrétaire ! Bref, on laissa brûler une ferme des Hospices, sans prendre de mesures pour la sauver, au moins en partie. On dit, mais nous hésitons à le croire, qu’une circulaire récente de nos édiles avait prévenu ceux des communes circonvoisines qu’une demande en règle de leur part serait désormais nécessaire pour obtenir le secours de nos pompes en faveur de leurs administrés. Ce serait aussi intelligent que généreux, et nous aurions réalisé un fameux progrès par l’organisation du corps des pompiers, si elle avait pour résultat d’empêcher…..
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