Nivelles vivante et glorieuse.

UN ARTICLE DE PAUL COLLET, publié dans « 1935 », bulletin officiel de !’Exposition Universelle et Internationale de Bruxelles, n° 5, du 15 décembre 1933. Nivelles la coquette est une des plus anciennes villes de Belgique. Elle compte aussi parmi celles dont l’histoire vivante est tragique; faite de vastes ombres et de vives lumières. Certaines découvertes archéologiques faites sur son territoire prouvent qu’elle fut occupée à l’époque gallo romaine. On ignore jusqu’à présent l’étymologie exacte de Nivelles, lui se disait aux temps mérovingiens, Nivialcha, et plus tard Nivella, Nivigella, Nivialla. La ville actuelle que l’on considère à juste titre comme le berceau de la dynastie carolingienne, doit sa fondation à Sainte Gertrude, fille de Pépin de Landen et de lduberge. Elle s’éleva peu à peu autour du monastère que, suivant la légende, lduberge installa dans le palais de son mari, à l’endroit où fut érigée la Collégiale actuelle de Sainte-Gertrude, consacrée en 1046. Au moyen âge la cité, bien peuplée, cossue et bien défendue, faisait partie du Duché de Brabant. Le duc, dès la fin du XII » siècle, y fut représenté par le Grand Bailli du Roman Pays de Brabant. Les ducs de Brabant, qui étaient évoués de Nivelles, prêtaient serment sur l’autel de Sainte-Gertrude. Nivelles a été maintes fois, au cours de son histoire ravagée, par de terribles épidémies, notamment, de 1632 à 1636, par une peste meurtrière. Dès le XII’ siècle, la ville, qui avait été dévastée en 879 par des hordes normandes, fut puissamment fortifiée. Elle eut à subir dans la suite plusieurs sièges. En 1356, elle fut enlevée par Louis de Maele et reprise par Wenceslas……..

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