A la rencontre de Désiré DENUIT.

Il est ingrat, le métier d’écrire, mais il réserve, d’aventure, de très précieuses satisfactions. Certain jour, rédigeant un article, je me suis référé à un ouvrage de Désiré Denuit. Et celui-ci, au lendemain de la publication de mon texte, a eu l’amabilité qui n’est pas fréquente ! – de me remercier. Ainsi est née une amitié distante mais très franche, très cordiale, dont je me réjouis. Désiré Denuit est un homme charmant. Parce qu’il est influent – n’occupe-t-il pas les fonctions de rédacteur en chef du plus important de nos quotidiens : LE SOIR ? -, il est sollicité de partout et, bien sûr flatté par d’aucuns à des fins intéressées. Souvent, on ne voit, en lui, que le journaliste dont un mot de recommandation, un article ou – seulement – quelques lignes dans les colonnes de la « Petite Gazette » peuvent avoir des effets extrêmement bénéfiques. Souvent, on oublie qu’il est également un écrivain remarquable qui est parvenu au fil des années, en grignotant sur ses maigres loisirs, en empiétant sur ses heures de sommeil (car le journalisme n’est jamais une sinécure ! ), à étoffer toujours davantage une bibliographie comptant, à l’heure actuelle, une quinzaine de titres dont plusieurs couvrent des volumes considérables tant par le nombre de pages que par la somme d’érudition et de renseignements, puisés aux sources les plus sûres, qu’ils contiennent. Tout d’abord, il y a lieu de parler de l’homme. Pour ce faire, il convient sans doute de prendre le bâton de pèlerin et de s’en aller vers une petite vallée du Roman Pays de Brabant, celle de la Lasne. C’est ce que j’ai fait. Et j’ai même eu le vif plaisir, certain dimanche d’octobre 1966, de saluer……

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