A l’hopital

Avec les autres religieuses de Saint-Vincent de Paul, Soeur JOSEPH a vécu les tragiques journées de mai 1940,
Plus de quarante ans après, de la communauté où elle s’est retirée, elle a confié ses souvenirs à M » Fernand LEBRUN, président de la C.A.P.

Le jeudi 9 mai au soir, un agent de police est venu à l’hôpital présenter une femme qui demandait le logement. Nous l’avons hébergée mais son physique me paraissait étrange.
Le vendredi matin, vers 4 heures, alors que je confiais à Soeur Léonie que cette personne me semblait être un
homme, elle se sauva. Elle fut arrêtée en ville, et il s’agissait effectivement d’un homme qui fut considéré comme un espion.
Je m’étais couchée vers 4 h 1/2 ce vendredi matin, le 10 mai donc. À 5 heures, Soeur Cécile est venue m’éveiller pour m’annoncer que c était la guerre. Dès la matinée déjà, des réfugiés – venant surtout des cantons rédimés – passaient par Nivelles alors que des militaires français et anglais défilaient au faubourg de Soignies.
Le samedi 11 mai, Monsieur le Doyen Mari a transporté les objets précieux de la Collégiale (vases, reliques, etc) à
Saint-Nicolas. Ils ont brûlé dans l’incendie de l’église, alors que s’ils étaient restés à la collégiale ils n’auraient pas été détruits. C’est la fatalité !

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