A propos de la bataille de Waterloo… Amours brisées à Waterloo

Dans une vieille auberge de la region, censiers pour le compte de la famille d’Arenberg depuis plusieurs générations, sont conservés trois précieux documents, témoins de la sanglante bataille ·du 18 juin 1815. Suivant une tradition familiale, ces trois lettres auraient été recueillies après le décès de trois soldats français qui avaient été hospitalisés dans cette cense. On y trouve le fragile souvenir de trois idylles, entre combien d’autres, qui se terminèrent tragiquement à Waterloo.

A Monsieur Mayrique,
Mon chèr amy,
Caporal Voltigeur à la 7ème Cie du 3ème Régiment de Ligne.
Je réponds à votre datée du 18 de may, quelle m’a fait grand plaisir d’apprendre que vous jouissez d’une parfaite santé. J’ay reçu votre lettredu 24 de may, et je me suis accouchée le 25 dudit mois cl’ une belle et grosse fille. Nous la ferons baptiser et nous laisserons votre linge blanc jusqu’à vous m’aurez renvoyé de votre main pour la reconnaître comme légitime, comme celui gue vous m’avez fait lorsque je suis partie de Maubeuge et qui est perdue avec les miens. Nous lui donnerons les noms de votre maman Marie-Catherine.
J’espère, mon chèr ange, que sitôt la présente reçue, vous ne tarderez pas à me répondre.
Elisabeth Queret.

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