Au Collège Cardinal Mercier à Braine-L’Alleud : « L’OISEAU VERT »

Pour lutter contre son rival Goldoni (dont le succès des oeuvres inspirées de la Commedia dell’Arte allait en grandissant) mais aussi en réaction contre un théâtre réaliste à base de lazzis plus ou moins heureux, le vénitien Carlo Gozzi s’inspira de scénarios qui avaient été très prisés dans l’ancienne commedia et ramena le fabuleux sur la scène. Il conserva les masques traditionnels (Truffaldino, Pantalone, Brighella, Tartaglia, etc.) mais il les fit évoluer dans un univers de rêverie, mélangeant merveilleux et réalisme. En faisant appel à des moyens scéniques nouveaux pour l ‘expression de ses visions fantastiques, Carlo Gozzi ne s’imaginait certainement pas qu’il ouvrait la porte à un ouragan : le romantisme. Ses oeuvres ne sont pas faciles à monter car il est dangereux de s’attaquer à la féerie théâtrale. Si ce n’est pas merveilleux….

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