Aux alentours de la cure

Auteur : ROSEEUW Dominique (Alias Domipérégrine)

Bien vite, les chanoines (ses), la plupart riches et appartenant à la noblesse, préférèrent habiter, déjà à la fin du XVe siècle, de façon indépendante en gérant leur existence mais en respectant leurs engagements religieux, Je viens aussi de lire qu’elles (et ils) pouvaient se marier mais alors, renonçaient à leur prébende. Par contre, les chanoines, allez savoir pourquoi, ne devaient pas être nobles…
Selon une résolution de 1473, la majorité de ces maisons étaient déjà louées à des membres du corps du chapitre.
L’abbesse ne conservera près d’elle au sein de l’abbaye, que les « chanoinesses-écolières ».
J’ai aussi trouvé amusant de vous présenter un arrêté de 1785 de l’Abbesse Comtesse Marie Félicité-Philippine van der Noot décrétant un dortoir séparé, je vous laisse à vos interprétations.

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Sur la gauche de cette photo, on peut distinguer le café de la Concorde . Cette maison fut aussi habitée par une chanoinesse puis à la vente, elle servit d’abord de siège à la gendarmerie, puis d’atelier de serrurerie avant de devenir café. En 1920, au 1er étage se trouvait le local de réunion du parti libéral et de consultations des nourrissons. Le Docteur Devillez y prédisait aussi une guérison certaine des rhumatismes, sciatiques et maladies nerveuses selon la lecture de La Lanterne nivelloise du 27 septembre 1934!

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