De bric & de Broc…

Auteur : Julien TONDRIAU : sept ans déjà ! Sept ans déjà que, tel Icare

Auteur :

Julien TONDRIAU : sept ans déjà ! Sept ans déjà que, tel Icare près de Samos, il s’est envolé dans l’éther pour ne jamais nous revenir. Et cependant il semble encore se trouver à nos côtés, nous entretenant de façon extrêmement plaisante et attachante – sur un récent périple à travers le Thibet et la Chine, ou sur son dernier voyage en Amérique … Julien Tondriau naquit le 27 juillet 1917 à Péruwelz, petite localité du Hainaut connue pour son ancien château féodal. Grâce à une intelligence et à une mémoire exceptionnelles, il décrocha, sans la moindre discussion, le tire de Docteur es lettres de la Sorbonne ,de Docteur en philosophie et lettres, et de Licencié en orientalisme. Pendant une dizaine d’années, la chaire de professeur de langues anciennes lui fut attribuée à l’Athénée Royal de Nivelles. Professeur original, sortant incontestablement des sentiers battus, il charma chacun de ses disciples par les cours inoubliables, peut-être imités, mais de toute façon uniques qu’il leur donna. Une sympathie indiscutable, une tournure d’esprit incisive et des plus subtiles, une curiosité toujours insatisfaite, une gentillesse et une modestie exemplaires, un dévouement extraordinaire : voilà quelques unes des très nombreuses qualités qui lui valurent très tôt, de la part des jeunes filles et jeunes gens qui eurent l’immense privilège de le connaître, le surnom – oh combien mérité ! – de « Maître Vénéré ». Mais beaucoup d’entre eux ignoraient qu’ils côtoyaient un Belge…..

………

IMPRESSIONS D’ALGERIE : Voilà trois mois que je travaille en Algérie et plus particulièrement à AL ASNAM, centre d’une grande plaine agricole irriguée par la rivière Chéliff. Trois mois, c’est bien assez pour se faire une idée des problèmes qui se posent dans cette ville dite sous-développée, pas assez pour oublier comment ils se posent dans une ville dite développée comme NIVELLES, juste assez pour susciter des comparaisons. Le luxe et l’opulence ne font pas partie de la vie d’AI Asnam. Dans les quartiers de banlieue, les logements consistent parfois en un empilement de briques en terre séchée, surmonté d’une tôle ondulée ou d’une couverture de roseaux. Enfants, parents, grands-parents, chèvres, poules et l’un ou l’autre cousin, font bon ménage dans une petite cour centrale autour de laquelle sont construites les chambres et la cuisine. A la porte même, s’ouvre la campagne et une pinède de plus de dix kilomètres de long (la zone verte d’ici) que les enfants, les lycéens entre deux cours, et les moins jeunes aussi, parcourent du matin au soir. La santé est un service dont on reconnaît partout qu’il est loin de la perfection. Dans les pharmacies, chez les quelques médecins, ce sont des files interminables. La tuberculose, la dysenterie, les infections de toutes sortes, font parfois des ravages. La plupart des paysans n’ont jamais vu un hôpital. Par contre, l’enseignement fait l’objet d’un effort gigantesque; il y a en ville presque autant de lycées que de magasins. La Maison de la Culture, les clubs sportifs, reçoivent un matériel, des installations, des animateurs, qui ….

………


Laisser un commentaire

Verified by MonsterInsights