De-ci, De-là dans le passé ; Le Marquis et le Cloutier


C’est de la très petite histoire que nous allons vous raconter aujourd’hui. Si petite que nous hésitons même à vous la livrer, d’autant plus que le lien qui la rattache à Nivelles ne tient qu’à un clou. Elle se passe au XVIIIe siècle. C’est une époque captivante. C’est celle de mon choix, disait Paul Valéry, car tout ce que j’aime s’y trouve au plus haut degré. Et que faut-il aimer du XVIIIe siècle ? Mais toute sa galanterie qui comporte plus d’une facette digne d’admiration : l’ardeur, l’enthousiasme, l’aventure et ce goût qui marquait alors chaque chose de son empreinte. C’était un siècle élégant et frivole, aux mœurs un peu faciles mais où les écarts paraissent moins grands parce qu’ils étaient commis avec tant d’élégance et de grâce. La vie s’en trouvait tout embaumée. C’était par excellence le beau temps du théâtre et le règne des filles d’opéra. Et spectacles, comme actrices, de quitter la scène pour s’introduire dans la société. Charles de Lorraine établissait des scènes dans ses résidences de Tervuren, d’Evere et de Mariemont. Aucun seigneur qui n’eût sa salle de spectacles où jouaient les personnes de son entourage et les artistes en vogue. La vie, à cette époque, côtoyait par bien des côtés l’opérette. Mais si nous commencions notre histoire ?…..


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