D’un écrivain de ce moment

L’écrivain Arthur MASSON habitait à Nivelles en 1940.
Il a décrit le bombardement du 14 mai en des termes saisissants. Mais l’homme de plume a déployé ici une astuce qui lui permet de laisser croire qu’il fait abstraction de sa personne.

«Toine dans la tourmente» (1) est le troisième volume de la série.
Le maïeur de Trignolles, contraint à l’exode par la percée allemande de Sedan, pense se mettre en sécurité en fuyant vers Alost, pays de son gendre.
Son itinéraire l’amène à passer par Nivelles. Il traverse notre ville le mardi 14 mai pendant l’heure de midi. A l’orée des campagnes, il trouve un cabaret de faubourg où il fait halte avec sa famille pour casser la croûte. C’est à ce moment que surgissent les Dornier et les Heinkel qui vont faire de Nivelles une ville-martyre.
La localisation du cabaret est simple: ce ne peut qu’être l’estaminet « Vas-y-Vir», dans l’angle que forme le chemin du même nom avec la chaussée de Hal.
Voici donc ce que Toine Culot a vu ce jour-là.

L’on n’était pas très loin de Nivelles. Dans un ciel qui n’avait jamais été aussi pur, se profilait la silhouette du
clocher de sa vieille collégiale, dédiée à Sainte-Gertrude.
… Le maïeur Culot n’avait jamais vu cette importante commune de son pays. Il s’en étonna comme d’une étrangeté avant d’y entrer et il l’exprima à sa façon :….
……..


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