Gens d’armes… Le grognard Paul-Joseph Glibert » maître des ouvrages » de la Ville de Nivelles.
Auteur : de LALIEUX Emile Le 12 décembre 1849 décédait, à l’âge de 65 ans,
Auteur : de LALIEUX Emile
Le 12 décembre 1849 décédait, à l’âge de 65 ans, dans sa maison de la rue Neuve, à Nivelles, le vétéran de l’Empire : Paul-Joseph Glibert, chevalier de la Légion d’honneur. Il était veuf d’Albertine-Josèphe Theys et de Marie-Françoise Chandelle. Né dans notre ville, le 25 janvier 1784, il s’engagea au commencement de 1805 dans l ‘armée française. Il fut incorporé dans le 8′ régiment de ligne, qui se trouvait alors dans le Hanovre. Il y était à peine de quatre mois qu’on demanda des hommes de bonne volonté pour le service de l’artillerie. Il se présenta et il fut admis comme artilleur dans le 1″ corps, 2’ division, commandé par Bernadotte. Le 2 décembre 1805, il était à Austerlitz, où sa batterie fit son devoir. Il fut aussi à Iéna et à Friedland. Après la paix de Tilsit, son régiment cantonna près de Berlin. En 1808, Glibert était en Espagne, le 10 novembre à Burgos, et peu après à Madrid. Après les campagnes d’Espagne et de Portugal, il revint à Séville, puis à Bayonne et enfin en France, déjà envahie par l’étranger. Le 9 mars 1814, il était avec sa batterie à Laon, où eut lieu un combat sanglant. C’est là, sur le champ de bataille qu’il reçut la croix de la Légion d’honneur. Ecoutez le raconter lui même en quelle occasion :
« J’étais, dit-il, maréchal des Logis d’artillerie légère; notre batterie était composée de quatre pièces de quatre. Notre capitaine, nommé Michel, venait d’être tué, et le lieutenant ayant eu son cheval tué sous lui, s’était retiré blessé ; ce fut ainsi que le commandement de la batterie me fut dévolu. La cavalerie prussien ne venait, dans une charge, de forcer les dragons français à se replier sur nous, et elle les poursuivait à outrance. Dans ce moment……
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