Glanes Littéraires : Francis de CROISSET

Le marquis de Flers (1872-1927), normand de Pont-L’Evêque, était journaliste, chroniqueur, directeur de journal et académicien. En 1900 il rencontra G. Aman de Caillavet (1869-1915), qui donnait l’impression d’être venu au monde dans l’illustre salon de sa mère. Les deux hommes commencèrent une collaboration qui devait durer quinze années et qui donna des petits chefs-d’œuvre, notamment « Le Bois Sacré » (1910) et « L’Habit Vert » (1913), que le cinéma nous a donné le plaisir de revoir. Robert de Flers, qui avait de l’esprit et du métier, ne put jamais se résoudre à écrire seul. Caillavet disparu:, il se lia avec Francis de Croisset, et la meilleure œuvre du nouveau « tandem » fut un triomphe de comédie et de comédien : « Les Vignes du Seigneur » que nous citions tantôt, où Victor Boucher commença sa gloire. Francis de Croisset et Robert de Flers avaient le sens du dialogue, du mot qui fait balle. Instinct du mot juste, sens de la réplique vive, tout concourait au plaisir « champagnisé ». Flers et Caillavet et plus tard Flers & Croisset satirisèrent notre temps, notre haute société, notre langage, notre vie politique, mais en fantaisie, avec une réelle cocasserie dans les situations, une outrance risible dans les caractères. Francis de Croisset s’appelait en réalité Francis Wiener. Il était né ………



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