L’astronomie : Une leçon d’humilité pour l’homme.

Tout a commencé il y a 30 siècles ou un peu plus. Entre le Tigre et l’Euphrate, les premiers princes de Bagdad ou de Babylone s’interrogeaient sur leur destin et celui de leur empire. Les mages de l’Orient lisaient l’avenir dans les astres et peuplaient le ciel d’un bestiaire fantastique: le Lion, la Chèvre, le Scorpion.
Depuis lors, les hommes n’ont pas cessé de chercher l’inaccessible étoile: celle de Bethléem, de Hastings, celle qui abrite d’éventuels OVNI,celle de Don Quichotte que Brel chantait si bien.

Mais de divination, l’étude des astres s’est rapidement instituée en astronomie d’observation rigoureuse et d’explication rationnelle. L’astronomie n’est peut-être pas le plus vieux métier du monde, mais elle est sans aucun doute la mère première de toutes les sciences. Les Sumériens ont noté sur leurs tablettes d’argile la rigoureuse succession des jours et des nuits, des saisons, des lunaisons mais aussi des éclipses. Ils mirent au point les premiers calendriers et pour cela, ébauchèrent les fondements de la magie des nombres et du calcul. Pour la première fois, un devin fit, non pas une prédiction sans fondement mais une prévision contrôlable par sa répétitivité.

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