Le Guide des Aclots



A PARIS, JUSQU’AU 1er JUILLET : Chaque année, le Conseil ce L’Europe suscite une exposition internationale commémorant une phase de l’art occidental dans le pays qui en fut le foyer principal ou le plus authentique représentant. Cette année, c’est le thème de la naissance et de la diffusion de l’ART GOTHIQUE que la France a proposé de traiter, pour que dans le programme général des manifestations culturelles de l’assemblée de Strasbourg le lien soit établi entre l’art roman et l’art européen aux alentours de 1400. Les premières salles du pavillon de Flore, affectées au Louvre, offrent leur cadre à cette exposition, C’est pour elles une inauguration remarquable. Leur ampleur a permis la présentation de 600 œuvres du XIIe au XIVe siècle venues de plus de 15 pays, octroyées avec une générosité sans précédent. Dans la salle 4, une « vitrine au centre de la salle réunit un ensemble du moine orfèvre de l’abbaye d’Oignies en Flandres, près de Namur, le frère Hugo, qui travaillait aux environs de 1220. Il y a là deux des pièces les plus importantes du trésor de Namur, deux plaques de reliure d’un évangéliaire, l’une figurant le Christ en majesté, l’autre le Christ en croix entre la Vierge et Saint Jean. Celle-ci est ornée, le rinceaux au repoussé, l’autre de filigranes, qui présentent cette originalité qu’Hugo d’Oignies y ajouta, en les soudant sur les filigranes, des fleurettes, des petites figures d’hommes ou d’ animaux. Le génie d’Hugo d’Oignies influença l’orfèvrerie française ». Dans la salle 5 « nous sont proposés de nombreux objet d’art, dont la moindre n’est certes pas la CHASSE DE SAINTE-GERTRUDE, de Nivelles, œuvre des orfèvres Colard de Douai et Jacquemart de Nivelles, d’après la « portraiture », dit le contrat passé entre le chapitre et les artistes……



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