Le Saint-Sépulcre (2ème partie)

A partir du milieu du XIIIe siècle Nivelles déclina, malmenée et tourmentée par les épidémies et les guerres. Les épidémies se succédèrent et se déchaînèrent dès l’an 1226. Le « feu de Saint Antoine» sévit pendant 89 ans, suivi par la « rouge tache», puis la «peste noire» qui tua des milliers de Nivellois pendant 200 ans et ensuite la « suette anglaise». D’autre part, Nivelles fut assiégée et parfois occupée par des armées flamandes (1356), françaises (1554,1643…), hollandaises (1572), espagnoles (1578, 1580). Les guerres de religion du XVIe siècle ont notamment porté à Nivelles un coup très dur dont elle aura beaucoup de mal de se relever.

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Après les guerres de religion, les paroissiens du Saint-Sépulcre menèrent le combat pour reconstruire et moderniser leur église. Les Nivellois qui habitaient les alentours du Saint-Sépulcre contestèrent la décision des autorités religieuses de supprimer la paroisse. Les paroissiens étaient alors plus nombreux que ceux de toute autre église de la ville. Ils prirent l’initiative de restaurer et de rebâtir leur église et ils obtinrent de l’évêque l’obligation pour les curés de Nivelles de placer au Saint-Sépulcre un chapelain à résidence fixe, chargé de célébrer la messe, d’entendre les confessions etc…

L’église que les paroissiens reconstruisirent vers l’an 1613 avait 27 mètres de long sur 19 de large. Elle était bâtie sur le modèle d’une basilique à trois nefs. La grande nef était séparée de chacun des collatéraux par deux piliers carrés surmontés d’arcades. Le chœur se terminait par un mur plat. Il était éclairé par quatre fenêtres et un oculus apparaissait au-dessus du maître autel.

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A suivre dans le prochain Rif tout dju

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