Le Saint-Sépulcre (4ème partie)

La construction de la nouvelle église du Saint-Sépulcre

A la fin du XIXe siècle, les paroissiens du Saint-Sépulcre prirent conscience de l’extraordinaire développement du quartier de l’est de Nivelles. Ils décidèrent dès 1885 qu’il fallait bâtir une nouvelle église, grande, belle et confortable. Les autorités provinciales, traversées par une importante opposition anticléricale, refusèrent tout subside public pour réaliser leur projet. Alors les habitants se mobilisèrent pour fournir eux-mêmes les ressources nécessaires. Le terrain fut offert par les deux frères René et Arthur Demulder et les paroissiens réussirent à réunir l’argent pour payer les travaux. …

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Les belles années du Saint-Sépulcre.

«On allait à la messe chaque dimanche. Beaucoup y allaient même deux fois, d’abord pour communier à jeun à 7.00hr du matin puis un peu plus tard pour assister à la grand-messe. Presque tout le monde allait à la messe le dimanche. Il y avait abondance de bougies et de fleurs dans les églises. À la sortie il y avait foule et les gens bavardaient entre eux.»


«A l’âge de 10 ans les enfants allaient deux ans au petit catéchisme et au grand catéchisme, une à deux fois par semaine, pour préparer la communion solennelle.»
«Les baptêmes se déroulaient très vite après les naissances.»
«Il y avait aussi et surtout les enterrements.
On se déplaçait rarement en temps normal, mais quand il y avait un enterrement, il fallait organiser toute une expédition.»
«Le curé était au service de tous ses paroissiens. Il visitait les familles, connaissait tous leurs problèmes et essayait de les aider dans la mesure de ses possibilités. Il faisait le catéchisme dans son église.»…

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Le déclin du Saint Sépulcre

Il faut, hélas, aborder ce dernier volet de la très longue histoire du Saint-Sépulcre.
L’abandon des pratiques religieuses : Pendant plus de 7 siècles, la ferveur des paroissiens avait garanti le développement et l’épanouissement de leur église. Mais, déjà dans les années 1960, on pouvait constater que les habitants n’échappaient pas à l’érosion des pratiques religieuses qui s’était installée dans notre société. Il était clair que le dimanche, il y avait de moins en moins de monde à la messe.
Cependant les paroissiens se pressaient toujours très nombreux pour faire bénir un baptême, faire consacrer un mariage ou célébrer des funérailles. ….

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