Les canons de Nivelles

Dans l’enceinte de notre usine de constructions métalliques, dans un coin des forges se cachait un enclos rébarbatif, complètement cloisonné et bardé de fer à l’intérieur. C’est là que se déroulaient les opérations de grenaillage et de recouvrement au zinc des pièces en fer qui participaient à l’élaboration des ancrages des châssis et murs rideaux de la division « aluminium ».
Il y avait bien, dans une autre zone de l’usine, une enceinte où se faisait le grenaillage avant peinture des châssis de locomotives. Celle-ci était de grandes dimensions et ses équipements de grande puissance. Par conséquent, les petites «ferrailles» nécessaires aux châssis métalliques n’en demandant pas tant, elles avaient leur enclos de traitement à dimension plus humaine.

Un jour de je ne sais plus quelle année, aux environ de 1968, je reçois une demande téléphonique de l’échevin des travaux de la ville, ou d’un de ses adjoints, qui me dit:
« Mr P, vous savez que la ville de Nivelles organise des festivités à l’occasion du Xème anniversaire de tel événement.
Sur le char de la Ville, nous désirons placer les 4 canons qui, du haut des remparts, ont défendu Nivelles aux temps héroïques.

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