Les mulquiniers – Un savoir-faire nivellois oublié : le tissage du lin du XIVe au XVIIe siècle (première partie)

Nivelles fut notamment prospère en raison de sa production d’articles d’habillement et d’étoffes de toutes natures. Parmi ces activités, la mulquinerie, qui s’appuyait sur le filage, le tissage et la couture du lin, était déjà renommée au XIVe siècle. Au XVe siècle, Nivelles a compté pas moins de 110 représentants de la profession, appelés maîtres ou doyens mulquiniers. La belle histoire connut un terme brutal en1647, date à laquelle les mulquiniers furent, pour la plupart, bannis de la ville.

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Que s’était-il passé pour que tant d’artisans emmènent avec eux leur savoir-faire et leur force de travail ?

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A Nivelles, selon la tradition, les mulquiniers avaient leurs maisons rue de Mons, à droite en montant en venant de la Grand-Place. Cet alignement s’explique par l’ensoleillement, les «blocures » faisant grosso modo face au sud (vérification faite « in situ» le 2 mars 2023).
Il est pour ainsi dire impossible de retrouver la trace de ces habitations. La deuxième maison à droite en montant possédait une cave qui était en fait une crypte de style gothique primaire qui aurait pu être utilisée comme atelier par des artisans du lin. Les bombardements de 1940 mirent cette structure à jour.

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Le commerce qualifié de nos jours «d’international » existait déjà, et ce depuis bien longtemps. Nivelles était reliée à Bruxelles, Hal, Soignies, Mons, Charleroi et Namur, villes plus importantes, et, par-delà, à Dinant, Trèves, Tongres, Cologne, Anvers, Utrecht, Valenciennes, Cambrai, Amiens, Vermand, Beauvais, Avesnes et Reims

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A suivre dans le prochain Rif tout dju.

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