L’Idéaliste Auguste LEVEQUE (suite)

Lorsqu’il parle « des grandes civilisations effacées », c’est aux Grecs que pense Levêque, ces Grecs chez qui le sentiment naturel du beau a permis d’atteindre la perfection idéale. « Epoque harmonisée par l’accord des sciences initiatrices et des arts, dit Delville, l’antiquité grecque eut la conception esthétique de l’homme idéal. Elle divinisa la forme humaine jusqu’à la perfection ». Delville ajoute : « Le génie de la beauté est le résultat des enseignements révélés par les doctrines ésotériques des temples où les Mages initiaient les artistes aux Mystères. Les Mages savaient que le principe social de la Beauté, qui est un véritable élément de bonheur et de vertu, consiste à élever l’âme des foules en y réveillant le sens intérieur de l’harmonie, La civilisation grecque nous a transmis une expression qui seule peut la définir le mot « idéal » : c’est L’art grec doit donc rester l’exemple pour les idéalistes. Aussi Levêque tâche-t-il de s’en pénétrer l’esprit et proclame-t-il « Pensez aux Grecs dont l’art est une si divine consolation pour les cœurs épris du Beau… »