Mémorial de la Vie Nivelloise. Tome I. [suite et fin]
Auteur : LALIEUX Emile de
Suite et fin de la chronique « Mémorial de la Vie Nivelloise » Tome I : Pages 221 à 240
de 1787 à 1789.
1787
Table des pauvres
Conformément à ce qui existait dans presque toute la Belgique, chaque paroisse de Nivelles eut sa table des pauvres. Le nombre de ces tables diminua en même temps que celui des paroisses.
En 1787, il n’en existait plus que quatre, celles de Notre-Dame, de Saint-Jean-l’Evangéliste, de Saint-Jacques, du Saint-Sépulcre. dont les revenus respectifs s’élevait à
— 230 florins, plus 25 vaisseaux de grains, — 226 florins
— 73 florins.
— 33 fl. 15 s. pour des prix de catéchisme — 22 fl. 15 s. pour la pauvre école.
Sur ces ressources on prélevait, en vertu des fondations spéciales :
A cette époque, le paupérisme avait fait d’effrayants progrès car, sur 2.500 habitants, la paroisse de Notre-Dame en comptait 1201, qui étaient secourus par la bienfaisance publique.
Parmi les nombreux bienfaiteurs des pauvres de Nivelles, citons Godefroid Duchesnois dont l’argent laissé en 1545 donne un revenu, en 1787, de 112 florins; et Claire Pigealet dont le legs de 1742 procure, en 1787, un revenu de 284 florins.
Parmi les nombreuses fondations, bornons-nous à citer celles d’Agnès Loffenne (créés en 1672 et 1681) ; en vertu desquelles, en 1787, on donne 28 florins à quatre anciennes servantes de chanoinesses.
(T.w., p 161, 1ère et 2e col. – p 162, 1ère col.)
1787
La Botte d’or convertie en corps de garde
(Voir p 24 sous no 71)
La maison appelée la « Botte d’or» joindant d’un côté à la maison des Beaux huis et à la Coupe d’or, tenant par derrière à la Chambre des prêtres, est convertie en corps de garde en 1787.
(Le folklore brabançon, no 102, juin 1938, p 508)
1787
Quelques prix locatifs
En 1787, l’abbaye d’Aywières loue le moulin de Clarisse, avec 50 bonniers de terres, moyennant 542 florins par an. (T.w., p 17, 2e col.)
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