Nos Interviews Eclair : Une demi-heure avec la Céramiste Aline NEVE

Nous avions vu des céramiques d’Aline Nève à l’Hôtel de ville de Nivelles, lors d’une exposition des métiers d’art du Brabant. Rif Tout Dju avait appris qu’elle préparait une exposition personnelle à Bruxelles. Nivelles n’étant pas Vallauris et les céramistes n’y courant pas les rues, nous avons voulu la voir dans son atelier. La céramique d’Aline Nève, c’est (elle insiste) du grès, c’est-à-dire une terre cuite une première fois, puis émaillée et recuite à haute température. Les femmes artisans d’art ne sont pas légion, Comment. est-elle venue à ce métier ? Petite fille, elle dessinait beaucoup, modelait, tout naturellement, elle a continué. Maintenant, cette passion l’occupe entièrement. Ses premières armes dans le métier ? Des stages d’apprentissage chez des potiers, en France et en Belgique ; cet artisanat s’apprend encore de maître à disciple. Maintenant, elle a son propre atelier, elle « tourne des pots » et crée des panneaux décoratifs. Aline Nève m’a longuement entretenu de la technique du métier : ce fut une leçon de choses, et comme toutes les choses simples, difficiles. Au delà de cette technique délicate, qu’il faut en partie apprendre en stage, retrouver soi-même peu à peu, il y a dans cet « artisanat d’art » toute une activité de création personnelle qui peut fort bien convenir à une sensibilité féminine ; c’est pourquoi elle se sent à l’aise dans un travail absorbant…..