Notes, chroniques et dernières nouvelles.

A PROPOS D’UNE EXPOSITION D’HENRY LEJEUNE : Henry Lejeune, d’Ecaussinnes, expose à la Galerie «Le Creuset», à Bruxelles, 14, rue Watteau (Grand Sablon), du 2 au 30 décembre 1972. «Si j’éprouve une joie secrète et profonde à dire mon ami Henry Lejeune ,ce n’est cependant pas sans une sourde anxiété que j’aborde mon propos». On se connaît déjà si peu soi-même, après tout, et voilà qu’il s’agirait pour comble de subtilité de parvenir à l’intime connaissance d’un personnage qui, cette fois, n’est pas le nôtre. « Si l’on ajoute que ce personnage comme tous ceux de son espèce d’ailleurs est énigmatique, ambigu, difficile, le problème peut paraître sans issue». Il faut bien croire, toutefois, que de pareils scrupules n’ont jamais sérieusement découragé les critiques et les biographes puisque leur race n’a pas cessé de proliférer. »Alors». La véracité, l’authenticité de l’oeuvre de Henry Lejeune est d’une évidence flagrante. Henry Lejeune est littéralement obsédé par la magie nocturne de son univers.» Tous les chemins qui s’entrecroisent au sein de ses arrière-mondes, tous ses rivages et toutes ses solitudes sont hantées d’une même meute d’énergumènes, dans l’acception toute grecque du mot, je veux dire par une toujours semblable cohorte de démons». Et comme la suprême ruse du Diable est de nous persuader qu’il n’existe…..

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EXPOSITION A WATERLOO : COINS PITTORESQUES DU BRABANT WALLON : Poursuivant l’expérience tentée et réussie l’an dernier, un supermarché de WATERLOO propose à ses visiteurs, une exposition de reproductions (format 30/50) de carte-vue consacrées aux coins les plus pittoresques du Brabant wallon ; elle est visible jusqu’à la fin décembre . Parmi les plus belles pièces – toutes sont d’un très beau cachet – retenons la place de la Gare à Wavre (août 1919) où est amassé le butin de guerre allemand abandonné après la défaite, des vues de Wavre sinistré, le Waterloo historique, l’incendie de la flèche de la collégiale de Nivelles en 1859 et ce vieux tram à vapeur qui amenait à Wavre en 1900, les habitants de Grez- Doiceau.

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«ROMAN PAYS DE BRABANT» de Jacques Biebuyck et Michel Fischer : A propos de ce magnifique album : (Paul Legrain, éditeur, 17, rue Simonis, 1050 Bruxelles), nous lisons dans« Le Pham» du 5-11-1972
L’auteur se promène, et l’apparent caprice de ses randonnées nous mène partout où il faut, nous instruit en souriant. Il s’attache autant aux sites célèbres, qu’il nous fait voir d’un oeil neuf, Villers-la-Ville ou NIVELLES, que cette humble et touchante « chapelle aux sabots », de Limauges, entre Villers et Rixensart. Les jeunes filles en quête d’époux y venaient (viennent peut-être encore?) accrocher un sabot sous la niche romaine abritant une Notre-Dame de Grâce du XVIII’ siècle. La coutume n’est pas seulement aimable, elle surprend aussi, car les filles de ce coin-là avaient la réputation d’être particulièrement jolies. Si tout nous est montré, depuis le beau gisant de Gobert d’Aspremont à Villers jusqu’aux fermes à cour carrée, seigneuriale et au…….

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