Octave Grillaert, Compositeur Nivellois

Il y a trente-cinq ou quarante ans 1 une petite fille, Ecaussinnoise d’adoption, voyait tourner dans le ciel des vacances, au-dessus de l’église du grand village, dédiée à saint Remy, un avion aux cocardes tricolores. L’appareil était piloté par José Marie Miette et ses circonvolutions n’avaient qu’un but : saluer la maison familiale de la rue du Nord ou, plus exactement, ses occupants. La petite fille est devenue ma femme et j’ai fait la connaissance de José Marie Miette, Comme nous avions un terrain de conversation tout préparé, nous avons rapidement sympathisé. Et, la vie n’étant que mystérieux enchaînement de circonstances, après avoir lié connaissance avec José Marie Miette, j’ai été mis en contact – grâce à lui – avec Octave Grillaert qui, depuis, a mis en musique quelques uns de mes poèmes. Cet article, je le consacre – le titre en témoigne – à Octave Grillaert mais, avant de vous entretenir de ce compositeur nivellois au talent à la fois divers et généreux, je voudrais adresser un salut à « l’agent de liaison » qui nous a mis en rapport l’un et l’autre. C’est un salut lointain : en effet, José Marie Miette, qui demeurait non loin de chez moi, sur le territoire de la même commune de Saint-Josse-ten-Noode, a plié armes et bagages afin d’aller rejoindre – en compagnie de son épouse – sa fille établie en Corse ! Il a quitté le pays natal sans espoir de retour mais ce mal qui a nom « nostalgie » l’incitera peut-être à y revenir un jour ou l’autre, pour un laps de temps plus ou moins long …