Poésie : » Le bout du chemin » – » Mon Grand. » – Rencontre avec Gisèle Toussaint

Les poètes, les peintres, les musiciens RENCONTRE et tous les artistes qui manipulent les symboles créés par leur imagination, savent bien que, après quelques années, l’ensemble de ces symboles devient pour eux un langage authentique, qui leur révèle un savoir secret profondément ancré dans leur chair et généralement difficilement traduisible pour autrui.

L ‘artiste édifie ainsi souvent autour de lui les murs d’une véritable forteresse, à l’intérieur de laquelle il se trouve parfaitement à l’aise, mais aussi de plus en plus isolé du monde extérieur, où on ne parle pas (ou pas encore) le langage qui est le sien, entre les murs de sa citadelle. …….

Alors, il se trouve parfois des êtres providentiels qui décident « de faire quelque chose » pour établir des ponts entre les poètes eux-mêmes, puis entre ceux-ci et le public, que Villon appelait si joliment « frères humains ». Gisèle Toussaint fait partie de ces êtres.

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LE BOUT DU CHEMIN

Courbé infiniment par tant de lassitude
courbé infiniment par tant de solitude
le vieil homme arrachait un pas et puis un autre
aux pierres du chemin
Et je compris soudain sa volonté tendue
tendue à lui faire mal pour accomplir ce pas
ce pas qui lui permet d’être là en égal
parmi ces gens debout !
Combien lui faudra-t-il de temps
pour atteindre son gîte ?
………..

MON GRAND

Ton absence me semblait tellement prolongée
en ces derniers jours de septembre
qu’afin de mieux te retrouver
j’ai voulu ranger ta chambre
Et puis là  …..  sans le vouloir …..
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……..


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