Pour une Meilleur Connaissance du Poète Armand BERNIER


Se souvient-on de ce Bernier qui, natif de Nivelles, eut le tort, à une époque où le refus des dogmes était considéré comme un délit d’opinion passible des pires sanctions, de s’écarter – des sentiers de l’orthodoxie religieuse ? Il y a toujours eu, dans l’aire nivelloise du Roman Pays de Brabant, des Bernier. Armand Bernier, dont nous voudrions parler aujourd’hui, a vu le jour à Braine-l’Alleud, localité de l’ancien bailliage de Nivelles. Ses ascendants étaient d’humbles gens : travailleurs de la terre, sabotiers, bûcherons. Est-ce de ceux-ci qu’il a hérité l’amour qu’il voue à la nature, à l’argile et l’eau, aux plantes et aux bêtes, aux arbres et aux oiseaux surtout ?

Pourquoi j’ai chanté les forêts et les oiseaux ? répondait le poète, il y a longtemps déjà, à notre ami Louis Quiévreux venu le soumettre à l’épreuve de l’interview au lendemain de l’attribution du Prix Albert Mockel. Peut-être à cause de mon arrière-grand-père qui était bûcheron et qui possédait le nom prédestiné de Sylvain Dubois ? Par quels canaux ténus et impalpables me transmit-il mes deux soucis : la recherche de Dieu fuyant entre nos doigts et l’amour des bêtes et des végétaux ? Armand Bernier est toujours demeμré fidèle à ses racines, à ses options premières, à lui-même. Et son volumineux recueil : LE MONDE TRANSPARENT, qui rassemble l’essentiel de sa production, porte témoignage de……

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