Rvazis Aclots
Auteur : COPPENS Joseph
AVOIR
- Quand on d’a deûs, ça n’vin nin à yeune
Litt. Quand on en a deux, cela ne vient pas à une - On n’a maye què çu qu’on dwèt avwêr.
Litt. On n’a jamais que ce que l’on doit avoir, c.à.d. on n’échappe pas à son destin.
On n’a jamé què çu qu’on dwèt avwè ; ça y-èst scrit d’su l’cu d’in tchin.
Litt. On n’a jamais que ce que l’on doit avoir ; cela est écrit sur le
derrière d’un chien. Même sens que précédemment. - I vaut mèyeû l’avwêr què d’l’avwêr boun.
Litt. Il vaut mieux l’avoir que de l’avoir bon, c.à.d. un tiens vaut
mieux que deux tu l’auras.
Var. I vaut mèyeû in mouchon dins’s mangn’ què deûs su l’aye.
Litt. Il vaut mieux un oiseau dans sa main que deux sur la haie. - Pus’ qu’on a pus’ qu’on vût avwêr.
Litt. Plus on a plus on veut avoir.
Quand i n-d’a pus, i d’a co.
Litt. Quand il n’y en a plus, il y en a encore. Se dit au moment où l’on
craint d’être à court de l’une ou l’autre chose et qu’on en retrouve. - Quand vos l’ârez vos l’os’rez.
Litt Quand vous l’aurez, vous le hocherez, c.à.d. vous ne l’aurez jamais.