L’Abbé Helsen, libéral et Schismatique.

Charles-Henri Helsen naquit le 7 février 1791 à Meerhout, vraisemblablement d’une famille nombreuse de Campine. Le professeur Willequet nous apprend que le jeune homme entra au séminaire de Malines à l’âge de 18 ans et décroche un premier prix de théologie. Ce qui lui sera contesté plus tard par les autorités diocésaines, on devine pourquoi… bien que l’archevêque confirme ce point. Déjà à ce moment, son mauvais caractère et son indiscipline le désignent à l’attention de ses supérieurs. Qu’importe, en 1814 il sera vicaire à Ranst où il prêchera selon ses variations d’humeur, tantôt le rigorisme, tantôt un laxisme qui fera frémir ses ouailles. Ce qui lui vaut des admonestations répétées. Il semble que son caractère difficile se soit accentué dès qu’il connut le français. Possédant la langue de Voltaire, notre vicaire est désigné pour la paroisse Sainte-Gertrude, à Nivelles. Pourquoi, à ce moment, poursuivit il un de ses frères, lui aussi prêtre, d’une haine qu’il n’est pas exagéré d’appeler ecclésiastique ? On ne l’apprit jamais. Ce que l’on sait de source certaine, c’est que le 10 janvier 1818, son vicaire général lui intime l’ordre de se séparer de sa servante en raison des histoires que l’on devine qui circulaient à propos du couple. Il ne semble guère prendre à cœur les récriminations de M. le vicaire général. Parce que l’année suivante, on l’invite à évacuer……

……..