A Scrène (chez le voisins)

Auteur : Dans notre prime jeunesse les distractions étaient rares. Congés payés, zéro. On comptait

Auteur :

Dans notre prime jeunesse les distractions étaient rares. Congés payés, zéro. On comptait les jours de fête. Sécurité sociale inexistante. Pension : 18 centimes par jour. Salaires insuffisants pour pouvoir vivre décemment. On était donc bien obligé de se contenter de peu. Et l’on allait « à scrène » chez le voisin. On jouait aux cartes ou au loto à la lumière blafarde d’un quinquet … quand on ne s’éclairait pas simplement à la lueur du poêle dont on soulevait le couvercle (èl tchapron). Aux enfants on racontait des histoires de « grougroume », personnage imaginaire qui leur inspirait une grande peur. Les grandes personnes écoutaient en frémissant les mêmes histoires de « grigne-dints » (litt. grince-dents), betterave évidée dans laquelle on a pratiqué des yeux et une bouche fournie de dents et dans laquelle on faisait brûler un «coron» (reste, bout) de bougie et qu’on plaçait dans une haie ou une encoignure ……..


……..

Laisser un commentaire

Verified by MonsterInsights