Du côté des traditions culinaires aclotes…

Le touriste, lorsqu’il a visité la collégiale et ses environs, le Musée communal, l’église des Saints-Jean-et-Nicolas, le parc de la Dodaine et les charmantes rues et ruelles qui abondent dans l’intérieur des remparts de l’ancienne place forte, ne connait pas vraiment Nivelles !!

La capitale historique du Roman Païs de Brabant, si elle vaut bien le détour, ne peut toutefois parvenir à captiver complètement et définitivement le visiteur occasionnel si ce dernier n’est pas mis en mesure de pénétrer l’âme profonde de la trés ancienne Nivialcha, tenue à l’oeil, depuis des
siècles, par l’aérien Jean de Nivelles.

En fait, ce n’est qu’après avoir goûté aux délices culinaires nivellois que le touriste pourra affirmer qu’il connaît bien la cité des Aclots. La démarche est simple : il faut et il suffit, une fois la pérégrination intra muros terminée, de prendre place à la terrasse d’un de ces accueillants cafés des alentours de la collégiale et se laisser chatouiller par le fumet vite insistant de la “tarte”, ou de la “double” selon le cas, servie à l’une des tables voisines.

Ce qui précède résume ce qu’écrivait Paul Collet en 1924 dans un article paru dans le Bulletin officiel du Touring Club de Belgique. Et je fais mienne son opinion bien tranchée comme quoi l’âme – le mot convient parfaitement – de Nivelles réside bien dans la dégustation de ces plats nivellois qui font la réputation de la ville, plats dont les abbesses successives ont de tout temps pris soin d’ajuster, mais aussi de faire respecter la recette.

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