Il y a Cent Ans… La Journée de Mardi à Nivelles.

Auteur : Nous ne saurions dépeindre l’émotion, la joie qui a accueilli dans tout Nivelles

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Nous ne saurions dépeindre l’émotion, la joie qui a accueilli dans tout Nivelles le résultat du scrutin. Autant notre ville avait été morne, stupéfaite après les élections provinciales, autant l’éclatante réparation de mardi la remplit d’allégresse. Tous les visages étaient épanouis, on se serrait la main, on s’embrassait avec transport. Jamais nous n’oublierons l’enthousiasme de cette heureuse journée. En un instant, la grand place fut couverte de monde, et bientôt les abords du « Cercle Conservateur », où se trouvaient MM. Snoy et T’Serstevens, ne furent plus accessibles. A chaque instant éclataient des cris de triomphe. Toute la journée et jusqu’à une heure avancée de la soirée, la ville fut partout en liesse. La vaste salle du « Cercle Conservateur » ne désemplit pas, et il nous serait impossible de décrire toutes les émouvantes manifestations qui s’y produisirent, ainsi que dans les hôtels et restaurants où nos amis célébraient une victoire si bien méritée. De beaux feux de Bengale, des fusées, etc., dédommagèrent amplement des éclipses de gaz, ordinairement si rayonnant et qui laissa mardi le « Cercle » dans une demi obscurité. La déception du ballotage, l’insuccès de M. Xavier de Pret, avaient un moment refroidi l’enthousiasme ; mais quand on vit MM. le Comte de Meeûs et……

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