Quand Djan-Djan a dèskindu

Ainsi notre Jean de Nivelles est descendu de sa tour le 28 septembre dernier. Ce n’est pas si souvent qu’il en descend et c’est l’occasion peut être de rappeler brièvement les quelques avatars de notre jacquemart.
Avant tout, je conviens que ce n’est pas mince affaire que de déplacer ce «petit » bonhomme (2.08 m de haut quand même !) » habillé de plaques de laiton et qui pèse dans les 350 kgs. Il a fallu faire appel à des professionnels avec une bien grande grue pour le faire descendre.

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En 1470, la ville ayant marqué son accord et avec l’assentiment du Chapitre, on plaça l’horloge et une cloche d’heure à hauteur du premier étage de la grosse tour de la collégiale. De commun accord on le transféra sur la tour sud du côté du marché en 1617.
Jean de Nivelles sonna les heures jusqu’au début du XVIIIe siècle et en 1702 une horloge munie de quatre grands cadrans fut placée sur la tour centrale. A partir de cette époque, en 1704, la grosse cloche de la tour sonna les heures tandis que Jean ne bâtit plus que les demies en frappant son marteau sur une
cloche particulière.

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Le soir du mardi gras de 1859 la foudre ravagea la collégiale et, si le jacquemart en réchappa miraculeusement, il ne garda que son marteau qui reste toujours inutilisé.

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