Tantôt, Demain et après…

Nous avons le plaisir de publier ci-dessous une interview que notre ami Monsieur Raymond FINET, critique d’art dramatique, consacre au talentueux artiste nivellois Jacques Lippe. Que Monsieur Finet trouve ici l’expression de notre vive gratitude. RIF

Le regretté Jacky Gevers – critique dramatique de « L’Echo de la Bourse »- me disait il y a trois ans : « Ce qui est remarquable chez Jacques Lippe c’est sa présence ». Je présume que cette présence qui vous permet dès votre entrée en scène de prendre possession du plateau, vous la devez à vos activités antérieures de chansonnier ? Je crois que la présence est un don. C’est l’instinct d’un être qui doit se mouvoir en scène. Mais il est indéniable que, dans mon cas, ce don s’est développé par l’obligation que j’ai eue pendant des années de me défendre seul… Je suis né à Nivelles. J’ai débuté en 1940, au cabaret « Le Grillon », que dirigeait Jacques Loar. J’avais 15 ans et j’imitais Fernandel. Pendant la guerre, il y avait à Bruxelles une dizaine de cabarets qui marchaient très bien. J’ai continué, après la guerre, mais la pénurie de chansonniers s’est fait sentir……

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